Comme le titre de cet écrit l’indique, j’ai désormais presque cent jours de retard dans le récit de ce voyage. Et c’est le moment de se rendre à l’évidence : je ne pourrais pas rattraper ce retard avant de partir pour la Nouvelle-Zélande dans une semaine.

Nous sommes désormais à Melbourne depuis maintenant quatre semaines (fin août) et nous partons dans une semaine pour la Nouvelle-Zélande. Nous avons revendu le van la semaine dernière, et les vélos dans la foulée. Nous en sommes maintenant dans une phase de préparation intense, car nous ne disposons que de quatre semaines en Nouvelle-Zélande, une sur l’île nord et trois sur l’île sud. De ce fait il est difficile de continuer notre habitude australienne de simplement suivre les routes et explorer tous les recoins qui semblent sympa. Surtout que la Nouvelle-Zélande semble regorger de coins sympa. On se rend donc à l’évidence : il va falloir faire des choix.

Armés de notre carte, d’un accès Internet (quel luxe) et d’e-books (tipiak !) obscurs et inconnus on fait notre pré-sélection.

À notre retour à Melbourne nous avons acquis une certitude, soudain confrontés aux voitures par milliers, aux centres commerciaux, à la vie citadine : il faut qu’on revienne. Il y a tant de choses qu’on a encore envie de faire ici en Australie, tant de territoires à explorer. Et la Nouvelle-Zélande ça s’annonce encore pire, il va aussi falloir y revenir. En fait on n’a pas le choix, car justement on n’aime pas faire des choix. On n’aime pas se dire que vite il faut voir ceci au détriment de cela, qu’on n’a pas le temps de faire cinq heures de petites routes pour voir un truc inconnu… Bref on n’aime pas avoir à faire un choix, alors contre ce choix forcé il nous faire un autre choix, celui de revenir. Enfin, si on n’est pas déjà repartis ailleurs…