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Oz. Un an en australie (et plus si affinités)

J+142 — Narawntapu

Publié le

Après Cradle Mountain, il nous fallait nous reposer, de plus le 29 mars nous devions reprendre le ferry pour rentrer sur le continent australien, nous sommes donc remontés vers le nord de la Tasmanie le 27 en repassant par Sheffield, occasion de troquer mon Michael Crichton contre un Stephen King au "Book Exchange" (échange de livre gratuit) de l’office de tourisme, de racheter quelques fruits et légumes pas chers, puis nous avons continué vers Devonport. Là bas nous avons acheté un peu de cidre et refait le plein d’essence avant de faire un dernier parc national avant de partir : Narawntapu.

Dernier mais aussi le premier parc où nous irons au camping payant, car on m’avait dit qu’on pouvait y voir des animaux en abondance. Problème nous n’étions pas au courant que le camping vers la plaine (Springlawn) où viennent brouter les animaux le soir n’a que des emplacements avec prise de courant, et nous avons payé pour un emplacement sans prise de courant, ce qui nous amène vers les autres campings du parc, à quelques kilomètres. Bon tant pis on profite quand même de l’aire de pique-nique de jour à côté de Springlawn pour dîner. Mais pas avant d’être allés faire un tour dans Springlawn pour y voir des tas de wombats qui broutent là paisiblement.

Et plus loin, pendant qu’Anne se débat avec des chardons dans ses chaussures, nous voyons aussi des dizaines de kangourous, qui nous paraissent simplement énormes. Le sont-ils vraiment ? Ou alors ne sommes-nous plus habitués à voir des kangourous après un mois en Tasmanie à ne voir que des wallabies et des pademelons ?

En tout cas on ne s’approche pas de trop près, ils ont de grandes griffes et sont quasiment plus grands que nous.

Le lendemain nous allons faire une balade à Point Vision, et après une longue traversée de la plaine de Springlawn nous entamons une bonne ascension pour parvenir au sommet de Point Vision, qui doit être nommé ainsi de manière ironique car le sommet est bordé d’arbres qui empêchent de voir quoi que ce soit. Nous reprenons le chemin dans le sens inverse, un peu déçus, mais nous profitons quand même pour reprendre des dizaines de photos de kangourous et de wombats dans la plaine. Même si certains wombats semblent hélas sévèrement touchés par la gale, de plus en plus commune hélas, et mortelle pour ces pauvres animaux.

Enfin le jour suivant nous avons repris le ferry, qui est parti avec près d’une heure de retard, et profité du roulis et des vagues qui m’ont rendu malade pendant la totalité du trajet (8 heures) et à voir repasser mon repas par le nez… Autant dire que l’arrivée à Melbourne était plutôt attendue, même si on aurait bien aimé rester en Tasmanie quelques jours ou semaines de plus !