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Oz. Un an en australie (et plus si affinités)

J+135 à J+138 — Il pleut : vite, de l'eau !

Publié le

Après être partis en pleine débâcle sous la pluie du bout du monde (enfin du bout de la Tasmanie), nous remontons sous la pluie (toujours) par Huonville ou nous faisons le plein de bonbons (miam miam), puis un court passage à Hobart, et arrêt à Hamilton où nous terminons la journée sous la pluie. Le lendemain, nous allons à Mt Field National Park en espérant bien faire une balade qui semble vraiment sympa sur le sommet, en milieu alpin, là où l’hiver il est possible de faire de jolies randonnées en ski.

Problème : au sommet de Mt Field il pleut. Encore et toujours. À l’horizontale. Avec un vent fort, très fort. Une pluie pas très importante mais très fine, genre qui trempe quasi-instantanément. Bon ça va pas être possible. Nous redescendons donc les 16 km de dirt road en lacets et nous arrêtons à Tall Trees où il ne pleut pas (ah c’est donc ça le climat alpin !) pour aller voir parmi les plus grands arbres de Tasmanie : jusqu’à 80 mètres de haut. Ça en donne mal au cou. Puis comme il pleut, quoi de mieux que d’aller voir… de l’eau tiens ! Nous allons donc voir les Horseshoe Falls…

Puis les célèbres Russell Falls…

Et enfin les Lady Barron Falls.

Bon ça nous fera quand même un peu de balade, mais on est encore une fois un peu dégoûtés, surtout que dans une semaine il nous faudra prendre le ferry pour rentrer, on ne peut plus prendre le risque d’attendre une journée sur place que la météo soit plus clémente, il faut avancer.

Nous partons donc ensuite vers Lake St Clair pour le lendemain entamer un circuit de 15km en 5h sous un ciel gris mais sec, mais au bout de trente minutes… Rebelote, la pluie revient. Une demi-heure plus loin, nous sommes forcés de faire demi-tour, déjà trempés que nous sommes. La randonnée du jour… tombe à l’eau. Enfin au moins on aura pu voir un peu l’eau… du lac.

Après ce nouvel échec cuisant dû à une météo… tasmanienne, nous repartons vers Strahan en passant par Franklin-Gordon Wild Rivers NP, un parc national également très humide, où nous faisons d’abord une petite balade vers un point de vue donnant envie d’aller faire la randonnée de 4-5 jours vers Frenchmans Cap, joli pic du coin.

Ensuite comme l’eau nous manquait nous nous arrêtons pour aller voir les Nelson Falls, qui sont impossibles à prendre en photo tellement elles projettent de brume. Avec les pluies des derniers jours elles sont devenues plutôt imposantes.

Enfin, arrivés à Strahan nous dormons sur le parking de South Ocean Beach, où nous sommes réveillés la nuit par un vent fort qui secoue le van dans tous les sens, puis par une pluie qui crépite sur la tôle. Le matin nous profitons d’une accalmie pour se lever et replier le lit pour prendre un petit déj' à l’abris du vent (ah le luxe du van où l’on peut s’asseoir, manger et cuisiner !), et une petite promenade sur la plage pour voir l’écume virevolter avec le sable avant que la pluie ne reprenne.

La prochaine étape est de nous rendre à Strahan, pour aller voir… les Hogarth Falls (définitivement c’est une malédiction, ou alors on cherche les ennuis).

C’est alors que nous continuons la route pour aller faire un saut dans les Henty Dunes. Enfin un saut, plutôt plusieurs !

Et pour terminer, nous ne pouvions passer à côté d’une dernière chute d’eau, la plus grande de Tasmanie, les Montezuma Falls, qui après une heure de marche sur une ancienne voie de tram (toute boueuse) d’un ancien site minier, se révèle… impossible à regarder ! En effet, avec toute la pluie qui est tombée, les chutes sont d’un débit phénoménal, et elles dégagent une bruine démentielle. Du coup aller sur la plateforme d’observation au pied des chutes c’est l’assurance d’avoir l’impression de se prendre une vague dans la figure… De manière continuelle. Tout ça alors qu’on avait déjà pris une douche ! Inutile de dire que pour prendre une photo, c’est tout aussi… compliqué.

Heureusement, il est possible d’emprunter un long pont suspendu (qui bouge dans tous les sens, à plusieurs dizaines de mètres au dessus de la rivière… brrr mon vertige) un peu plus loin qui permet d’admirer les chutes d’eau, mais même là encore on ressent encore un peu la bruine des chutes. Impressionnant.

Il faudra ensuite rebrousser chemin, à part si l’envie vous prends de faire 16 kilomètres de plus, car de l’autre côté du pont suspendu commence une piste de 4x4 qui mène à Zeehan. Et c’est ainsi que se termine ce circuit des chutes d’eau, mais est-ce que la pluie va enfin se tarir ? Pourrons-nous escalader le Mt Cradle sous le soleil ou dans un brouillard épais ? La suite au prochain épisode…