J+127 — Wineglass Bay et des animaux sauvages
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Quand je suis venu en Australie en 2009, c’est début mars que j’ai fait un petit tour (6 jours) organisé de la Tasmanie. Il est donc plutôt rigolo de se dire que quatre ans plus tard, quasiment jour pour jour, je me retrouve aux mêmes endroits… Et après Bay Of Fires et Bicheno nous voici à Freycinet National Park pour aller voir Wineglass Bay, et Hazards Beach sur une balade de 11 kilomètres.
Ici les wallabies sont très familiers, trop même, faute d’être nourris à longueur d’année par les touristes, ce qui n’est pas sans poser certains problèmes, les animaux ne savent ainsi plus se nourrir par eux-même et meurent s’ils ne sont plus nourris, sans parler des problèmes de mal-nutrition et les comportements agressifs que cela peut engendrer chez eux. Bref il ne faut pas nourrir les animaux sauvages, sinon ils ne le seront plus (sauvages), c’est répété assez régulièrement et marqué partout, mais que ne ferait donc pas un touriste pour pouvoir être pris en photo en train de caresser un wallaby (un animal porteur de nombreuses puces et tiques) ?
C’est ainsi que j’avais pu prendre en photo en 2009 le problème avec ce wallaby qui réussissait à déterrer une peau de banane enfouie dans le sable de la plage.
Cette fois-ci, c’est dès le parking que nous verrons un wallaby affairé à réclamer de la nourriture aux touristes, contre laquelle il accepte docilement de se laisser caresser.
Et une fois à Wineglass Bay, nous avons pu croiser un wallaby visiblement affamé qui errait de touriste en touriste à la recherche de nourriture. Il est peu probable que ce soit le même que celui pris en photo en 2009, mais il permet pourtant un parallèle intéressant pour moi, ainsi quatre ans plus tard, au même endroit, une nouvelle photo intéressante avec un wallaby.
Et même plus d’une photo car il se pose à côté d’Anne en se disant que le coin avait l’air sympa pour se poser sur ses fesses…
Mais ce que ne montrent que peu ces photos c’est l’aspect fatigué et malade du wallaby, aveuglé par la lumière du jour, incapable de garder les yeux ouverts bien longtemps, une image moins glamour. Une manière de nous rappeler que si nous sommes chanceux de pouvoir observer ces animaux sauvages dans leur élément naturel, il ne faudrait pas pour autant se croire permis d’intervenir simplement pour avoir une photo ou leur gratter le dos…