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Oz. Un an en australie (et plus si affinités)

J+341 & J+342 — Rawhiti Cave, Wharariki Beach et Farewell Spit

Publié le

Quitter Kahurangi était pour nous un soulagement, mais nous ne pensions pas à quel point le contraste serait grand. Après avoir re-parcouru la minuscule route de terre en bord de falaise pour quitter le parc national nous atteignons Takaka où un beau soleil et un ciel bleu nous attendent. Sommes-nous dans le même pays ? Sur le même continent ? C’est incroyable le contraste. Une heure plus tôt on était habillés de 3 couches de vêtement et d’un coup on se retrouve en t-shirt. C’est décidé : la prochaine fois on va à la plage, pas à la montagne !

Pour le moment nous terminons la journée par une visite à Rawhiti Cave. Après un dédale de petites routes et la traversée d’un champ on arrive relativement surpris au début de la balade qui mène à la grotte. En effet le parcours pour atteindre ce lieu est si incongru qu’on a presque cru à une farce. Après une heure de marche sous une chaleur de plomb on arrive à l’entrée de la grotte.

En réalité Rawhiti Cave est une ancienne cavité en dôme dont l’entrée s’est effondrée, laissant apparaître au milieu d’une falaise une caverne en demi-dôme surplombée de milliers de stalactites. Le décor est stupéfiant. Une petite passerelle permet de s’aventurer un peu plus loin vers le fond et le centre de la grotte. En dessous on ne voit pas le fond, donnant ainsi l’impression de se tenir au dessus d’un gouffre donnant directement sur le centre de la terre.

Les stalactites sont légèrement courbées vers l’extérieur, résultat des plantes et algues qui poussent sur les stalactites en direction de la lumière et qui sont ensuite transformées en roche par les minéraux présents dans l’eau. Le spectacle à l’intérieur de la grotte est époustouflant, c’est immense et majestueux, carrémment irréel. Une fois encore nos appareils photos ne parviennent pas à rendre justice au lieu.

Le lendemain matin nous sommes réveillés par la pluie qui martèle le toit du van. Ce n’était donc qu’une question de temps avant que le mauvais temps ne nous suive depuis Kahurangi.

Nous prenons la route en direction de Farewell Spit, un grand banc de sable en forme de bec de kiwi. Le banc de sable lui-même n’est pas accessible au public, c’est une réserve naturelle protégée. Nous nous garons sur le parking de Wharariki Beach et on profite d’une accalmie pour partir se promener sur la plage. On traverse des prés remplis de moutons et de leurs déjections et on arrive dans les dunes. Au moment de franchir la dernière dune un vent marin très fort nous agresse en nous projetant du sable dans les yeux. Le vent est si fort que je serais obligé de mettre un vêtement devant mes yeux et marcher en tenant la main d’Anne qui avait eu la bonne idée de prendre des lunettes de soleil, contrairement à moi, vu qu’il n’y avait pas de soleil. Nous gagnons le bord de mer où l’eau salée remplace le sable dans les projections du vent, ce qui rend les choses déjà plus supportables.

La plage est belle et ludique à explorer, entre les arches, tunnels et autres grottes. Chaque détour dévoile de nouvelles surprises.

Dans certaines cavités les parois rocheuses sont constituées de galets agrégés et compressés, ce qui donne un effet granuleux à la roche de loin.

Sur le trajet du retour nous apercevons des otaries jouer dans une petite rivière, c’est le moment de rester là un moment à les observer. Puis sur le parking c’est au tour d’un superbe paon de venir nous dire bonjour pendant que nous mangeons. Puis sur la route se seront des chevaux qui nous empêcheront de passer. Ce coin est surprenant.