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Oz. Un an en australie (et plus si affinités)

J+129 — Tasman Peninsula : Cape Raoul, Ship Stern Bluff et Tunnel Bay

Publié le

Pour ce second jour dans la péninsule de Tasman nous nous rendons à Stormlea, minuscule bourgade au bout d’une dirt road nommée Stormlea (à ne pas confondre avec Stromae, chanteur belge) pour entamer une randonnée à la journée indiquée dans notre livre "40 great walks in Australia" et devant nous mener jusqu’à Tunnel Bay. Nous commençons par monter dans la forêt et croiser quelques wallabies et pademelons (petits wallabies) jusqu’au point de vue sur Cape Raoul en haut d’une falaise (brrr mon vertige ne s’améliore pas en Australie).

Mais ce n’est pas à Cape Raoul que nous nous rendons, nous retournons donc un peu en arrière jusqu’à la bifurcation vers Tunnel Bay. Nous parcourons d’abord la forêt dans une descente assez raide, puis de la végétation basse et aride qui pousse sur le sable du plateau, enfin une descente bien raide sur une ancienne piste de 4x4 nous mène à Tunnel Bay, où nous pouvons admirer le tunnel où s’engouffrent les vagues pendant que nous mangeons en essayant de repousser les guêpes.

En nous promenant sur la plage nous remarquons ensuite des os de baleine gigantesques éparpillées sur les cailloux. Ils pèsent très lourds, on se dit que la baleine elle-même devait être gigantesque…

La salade de riz n’avait visiblement pas suffit à Anne qu’il a fallut que j’empêche de ronger les os…

Puis nous remontons 300 mètres de dénivelé et comme il est encore assez tôt, nous décidons de faire un détour par Ship Stern Bluff, endroit qui nous était inconnu jusque là mais qui se révèle en réalité être l’un des spots de surf les plus convoités au monde (cf. Wikipédia), avec des vagues gigantesques et très dangereuses, car tout près des rochers. Et d’ailleurs quand on y arrive de nombreux surfeurs sont là à attendre LA vague, assistés de jetskis pour les aider à reprendre position dans ce bordel. Les vagues sont effectivement immenses et explosent sur les rochers en des gerbes de plusieurs mètres de haut. Difficile à décrire et rendre compte en photo, mais c’est très très impressionnant.

Nous restons là un moment à regarder les vagues se briser puis remontons encore 300 mètres de dénivelé pour reprendre le sentier dans l’autre sens et rentrer à la voiture. Nous apercevons à cette occasion une petite falaise très jolie que nous n’avions pas vue à l’aller, qui ressemble un peu aux célèbres painted cliffs de Maria Island.

Enfin en arrivant au parking, nous profitons des toilettes d’une chambre d’hôte qui permet leur utilisation aux randonneurs, car pas de toilettes sur le chemin, et remarquons qu’ils disposent également d’un sauna traditionnel au feu de bois, utilisable contre un don à prix libre. Après plus de 600 mètres de dénivelé et quelques kilomètres parcourus, on se dit que c’est l’occasion idéale de prendre une douche comme on le fait en Suède : avec un seau d’eau chaude, directement dans le sauna, et de profiter en plus d’un bon sauna. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous profitons à nous tous seuls d’un sauna au feu de bois au beau milieu de pas grand chose, à des kilomètres de la première route, après une longue journée de balade. Franchement, comment ne pourrait-on pas aimer la Tasmanie ?